PAPERCRAFT : conseils aux débutants

[nono ze robo]

Si vous voulez vous lancer dans le montage de maquettes en papier, il est préférable de commencer progressivement en choisissant des modèles simples pour vous forger une expérience. ....

Avant d'entamer le montage d'un assemblage, il est nécessaire de bien reconnaître toutes les pièces sur les planches, leurs fonctions et positions, les instructions de montage ainsi que les lignes de pliage ("en crête" - toit de maison ou "en vallée" - en V). L'avantage d'un modèle en papier est que bien souvent, si l'on rate le montage d'une pièce ou d'un assemblage, il suffit de réimprimer tout simplement l'assemblage en question et d'en reprendre le montage, en évitant de commettre les éventuelles erreurs.

L'outillage
L'outillage nécessaire est très limité.

Trouvez-vous une surface de travail propre et lisse ne craignant pas les coups de cutter : une feuille de contreplaqué, de carton très épais font souvent l'affaire. Vous avez aussi besoin d'une règle de préférence métallique (car moins sensible aux éventuels dérapages), de ciseaux ou d'un cutter et pour les plus habiles, d'un scalpel de modéliste. Et bien sur de Colle.

Il est clair que la colle blanche liquide est la mieux adaptée à tous les types de modèles. Son temps de séchage dépend de l'épaisseur que vous avez étalée : une couche mince sèche très vite et ne "mouille" pas le papier. Autre qualité, elle devient transparente en séchant. La colle en tube dite "universelle" est à bannir car elle décompose parfois l'encre et s'étend beaucoup moins bien en couche fine. De plus elle laisse souvent des traces très disgracieuses en séchant. Oubliez aussi la colle type baton UHU. peu pratique elle est clairement à bannier dans cette activité. le baton n'est pas pratique dès que l'on monte les volumes.

L'outillage minimum : colle blanche liquide et pinceau ou outil de précision pour l'étendre, règle métallique, cutter de maquettiste, pince type pince à épiler, outil pointu pour marquer les plis, surface de travail en carton fort un stylo à bille vide d'encre fait très bien l'affaire. il sera cependant nécessaire de faire très attention à ne pas marquer trop fortement les plis pour éviter tous risque de déchirement du papier.

Outillage plus "avancé" : Outillage minimum plus : Une surface de travail "auto-cicatrisante", le cutter à découper les disques, canif et pointe de marquage, pierre à aiguiser. Un kit maquettiste " conventionnel " est en général parfaitement adapté à ce type de réalisation.

La préparation avant montage
Il est parfois nécessaire de préparer les lignes de pliage avant découpage avec un outil marquant finement le papier sans l'entamer. Il s'agit simplement de préformer le pli. Un outil pointu peut faire l'affaire.

Vu sur Internet : une tête de stylo à bille très fin dont on a retiré le réservoir d'encre semble être un très bon outil peu coûteux que l'on a bien en main après un petit temps d'adaptation.

Par principe le marquage des plis se fait au recto ou au verso de la planche selon le sens de pliage : un pli en crête est marqué au recto. Un pli en vallée sera marqué au verso. Personnellement, je marque tous les plis sur le recto en veillant à ne surtout pas entamer la surface d'impression : Quand un marquage au verso est nécessaire, j'utilise la méthode des "trous d'épingle" (découverte en navigant sur le Web coréen : Pour cela il suffit de trouer délicatement l'extrémité de chaque pli rectiligne et au verso, marquez au "stylo" en suivant la règle alignée sur les deux trous d'épingle.

D'un marquage propre et consciencieux des plis, peut résulter un modèle mieux terminé. En effet, un marquage à la va vite, entraînera bien souvent un montage approximatif très décevant.

Après le marquage des plis, on peut commencer à découper les pièces progressivement au fur et à mesure du montage. Le découpage au cutter ou à l'outil de maquettisme à lame est plus adapté que les ciseaux, Principalement pour les petites pièces : les ciseaux bien souvent déforment légèrement la partie qui est en train de se découper. Repérer les pièces à arrondir (cylindres, cônes, etc...) afin de conserver au découpage des amorces en amont et en aval de l'arrondi afin de les assouplir à la main une fois découpées. Les pièces rondes peuvent elles être terminées au ciseaux pour permettre un bel arrondi qui donnera toute sa crédibilité à la pièce en assemblage.

Le montage ou assemblage
Pour les pièces à arrondir : il est nécessaire de déformer le papier sans le "casser". Pour cela, faire glisser la pièce sur un bord arrondi ou l'enrouler sur un tube adapté à la forme finale. J'utilise souvent une baguette alimentaire chinoise pour cet exercice. Généralement arrondie et lisse la baguette offre une aisance de manipulation très utile.

Il est souvent nécessaire deFaire un montage préliminaire afin de vérifier les possibilités de maintien lors du collage (accès aux pattes de collage, complexité de l'assemblage, alignements et regularités des plis, etc...). La pince type "à épiler" se révéle quasiment indispensable pour la mise en place ou le maintien de petites pièces.

Encoller selon les instructions avec toujours un minimum de colle. Le pinceau fin est un bon outil pour cela.

Eviter de vous servir de vos doigts pour étendre la colle : ils vous seront plus utiles pour positionner les pièces ! Des doigts pleins de colle et c'est la garantie d'un papier sali ou taché qui dénature le montage.

Appliquer les parties à coller en vérifiant à chaque instant les alignements et les plis, l'équerrage des angles droits : il est possible de rattraper les défautsavant que la colle ne séche .

Une fois la mise en place précise effectuée, pressez si possible les surfaces collées pour en assurer le collage définitif.

Sunset